Publié dans Société

Protection et entretien de la Rocade d’Iarivo - Les Communes environnantes s’y engagent

Publié le mercredi, 01 septembre 2021

Pour la protection du bien commun. Après des actes de vandalisme qui se sont produits à la Rocade d’Iarivo, les trois Communes environnantes à savoir, Antananarivo-Renivohitra, Ambohimangakely et Ankadikely Ilafy se sont donné la main pour protéger et entretenir cette nouvelle infrastructure. Durant la signature de la convention qui s’est tenue, hier, à la Mairie d’Analakely, les maires ont indiqué que cette Rocade est un bien commun des trois Communes en particulier et la population malagasy, en général.

« Nous nous sentons responsables de l'entretien et de la protection de ces infrastructures, c’est le but de cette coopération », soutient le premier magistrat de la ville d’Antananarivo.  La collaboration concerne l’entretien des lieux dont la propreté, le dégagement des routes, la sécurité et plus précisément la protection des structures. A noter, qu’un poste de police est déjà mis place à l’entrée de cette rocade.

 La « Rocade-Est RN2 » jusqu'au Boulevard de Tokyo mesure 3,8 km de long, la « Rocade Nord-Est », d’Ambohimahitsy à Andranobevava de 3,4 km et le « raccordement urbain » de Nanisana au carrefour Ankadindramamy, de 1 km, ont été inaugurés au mois de juin dernier. Le coût de la construction s’élève à 62 000 000 euros.

En rappel, le ministère de la Sécurité publique est ferme quant à l’utilisation de cette voie rapide.  Plus de pause photo tout au long de la rocade, ni arrêt pour admirer le paysage.  La voie est ainsi interdite aux charrettes. Les cyclistes devraient rouler sur la piste cyclable, tandis que les piétons sont sensibilisés d’utiliser le bas-côté, ne pas piétiner la platebande des véhicules, et traverser les passages zébrés. Une part de responsabilité revient à tout un chacun afin de protéger cette infrastructure dont le respect de la propreté et des organisations mises en place.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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